Si le RMI a échoué en tant que dispositif d'insertion – constat qui mérite d'ailleurs d'être nuancé –, ce n'est pas parce que les collectivités ne se sont pas engagées. Un bilan a montré que, depuis 2004, les conseils généraux, toutes tendances politiques confondues, ont beaucoup investi dans ce domaine. En revanche, il nous a parfois manqué le concours des partenaires du monde économique pour pouvoir développer pleinement les politiques d'insertion. C'est pourquoi cet amendement a pour objet de les y associer de manière beaucoup plus forte car, sans eux, je ne vois pas comment le volet emploi de ces politiques pourrait être une réussite.
(Les amendements identiques nos 300 et 316 ne sont pas adoptés.)