Nous traversons actuellement une période où, malgré une situation démographique plutôt favorable, le chômage repart à la hausse. Dès lors, on peut imaginer que le RSA sera sollicité par des personnes qui ne travaillent pas ou par des personnes qui travaillent en cas de faible reprise. Or cette reprise ne peut venir que du monde de l'entreprise. Celui-ci doit donc être impliqué, en tant que partenaire incontournable, dans le pacte territorial. Ne pas le reconnaître serait une grave erreur. Cela reviendrait à stigmatiser à nouveau les personnes relevant des dispositifs sociaux en les écartant du monde économique, alors que la spécificité du RSA consiste précisément à rapprocher l'économique et le social. Si le RSA a un sens, cet amendement doit être adopté.