Je le maintiens d'autant plus que je comprends mal la position du haut-commissaire. Comment peut-il soutenir que l'objectif du Gouvernement est de donner plus de souplesse au dispositif et s'opposer à un amendement qui vise à en introduire davantage ?
Actuellement, le plan départemental d'insertion est généralement établi pour trois ans, au plus, rythme imposé aux conseils généraux par le renouvellement cantonal. Conserver la cohérence d'un plan pluriannuel sur trois ans et se laisser la possibilité de le réajuster, c'est précisément gagner en souplesse. Mais, s'il faut prévoir tous les ans une grand-messe comme celles que nous connaissons aujourd'hui, où chacun se positionne sans donner de souffle à son action ni l'inscrire dans la durée, l'efficacité du dispositif en pâtira.
Hélas ! Peut-être faut-il conclure des propos du haut-commissaire que les moyens sont à ce point aléatoires qu'il faudra se rencontrer tous les ans pour établir la réalité de l'action possible.