Mais cela aussi, vous n'avez pas cessé de le répéter de chacun des textes qui nous étaient présentés : « Nous n'avions pas encore ce texte ! » Et il fallait le voter dans l'urgence parce qu'il allait, cette fois, c'était promis, compléter les textes précédents !
La vérité c'est que, comme mes collègues l'ont démontré, le présent projet de loi ne prend pas en considération la réalité vécue dans les quartiers, ce que révèle du reste fort bien la confusion sur les mots « récidivistes » et « réitérants ». Or nous assistons à une hausse continue de la violence juvénile, une violence que connaît fort bien tout parlementaire à qui un commissaire de police de quartier a montré un jour ce qu'il appelle un « annuaire » : celui-ci contient les photos des leaders qui exercent leur tutelle sur les plus jeunes et en organisent la délinquance, en fins connaisseurs des textes de loi et de la manière de passer à travers. Telle est la réalité !