« On ne peut rester sur l'idée selon laquelle le délinquant qui a commis une faute doit payer en étant seul responsable de ses actes. L'État doit prendre sa part de responsabilité. Il doit accompagner ce projet répressif d'une politique publique d'inspiration sociale et éducative. […] Aujourd'hui nous ne devons pas laisser croire que la dissuasion carcérale va réduire la criminalité. Il faut évidemment réprimer les actes. (« Y'a qu'à ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Mais aussi déployer une pluralité d'initiatives pour s'attaquer aux causes de la délinquance. »