Madame la ministre, nous avons beaucoup discuté ensemble, ainsi qu'avec d'autres, du cas de ces enfants de Brest qui doivent dorénavant, pour se faire greffer, s'éloigner de leur famille. Vous m'avez dit qu'il s'agissait d'une question de sécurité, mais la vérité est qu'il s'agit avant tout un problème de dépense. S'il faut dépenser plus chaque année pour que les enfants ne se retrouvent pas à quatre heures de route de leur domicile, faisons-le, madame la ministre ! On marche sur la tête si on continue à penser que la santé coûte trop cher, alors que, malgré la crise actuelle, nos pays sont de plus en plus riches.