Nous récusons l'idée que l'on puisse, en 2009, se contenter d'une loi d'organisation pour aborder les questions de santé. Il fallait au moins une loi d'orientation, madame la ministre. Il y avait des choix stratégiques à faire sur des questions essentielles. Nous avons évoqué les rémunérations, le basculement de la médecine française du soin vers la prévention. Or, ces questions ne sont traitées qu'en termes d'organisation, sous l'angle de dysfonctionnements auxquels il faudrait remédier, et non en termes de capacité d'action de notre système de santé.