C'est pourquoi vous mettez en place, à tous les étages, un droit de veto de l'État. C'est l'objectif de votre texte, qui heurte profondément les professionnels, pour lesquels vous n'êtes pourtant pas avares de compliments concernant leurs compétences ou leur dévouement, mais qui, au moment des grands choix, sont soigneusement tenus à l'écart des décisions. Même sur le projet médical de l'établissement, la CME n'a qu'un avis consultatif !
Je ne doute pas, madame la ministre, que vous ayez noté le désaccord qu'ont avec vous sur ce point et sur quelques autres de nombreux députés de votre majorité. Parfois le bon sens prend le pas sur les calculs politiciens et c'est heureux. Allons-nous réussir à infléchir votre texte sur tous ces aspects ? Très sincèrement, j'en doute.