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Intervention de Roselyne Bachelot-Narquin

Réunion du 11 février 2009 à 21h30
Réforme de l'hôpital — Suite de la discussion après déclaration d'urgence d'un projet de loi

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports :

Pour traiter un malade, il faut au moins que l'équipe soignante partage le diagnostic. C'est le cas désormais. Bien entendu, il ne s'agit pas de tomber dans le catastrophisme : nous possédons un patrimoine de solidarité, de qualité, qu'il faut préserver. Jean Leonetti, avec sa hauteur de vue habituelle, a rappelé la démarche éthique du soignant ; n'allons pas tomber dans l'excès inverse. Mais il y a des ruptures dans notre système de santé, et il faut s'en occuper.

Dans ce diagnostic partagé, j'insisterai sur deux points d'accord fondamentaux, dont la seule existence, sur un sujet aussi complexe, représente en elle-même un réel « patrimoine » démocratique.

Accord, en premier lieu, sur la nécessité d'un pilotage régional, territorialisé. Bien entendu, chacun en imagine les modalités en fonction de sa philosophie propre. Mais il y a bel et bien eu accord, de Jacques Domergue à Marcel Rogemont, Jean Bardet et Valérie Fourneyron.

Accord ensuite sur la nécessité de mener une politique attractive pour la médecine générale et la médecine de premier recours. J'ai été frappée de n'entendre aucune critique contre le paquet global proposé par le Gouvernement dans ce domaine – qu'il s'agisse du « SROS ambulatoire », de l'ARS comme guichet unique des aides aux médecins, de la politique du numerus clausus, de l'examen classant national, de la nécessité des maisons de santé, qu'a rappelée André Chassaigne, des délégations de compétence dont a parlé avec talent Bérengère Poletti, de la définition de la médecine de premier recours. Sur aucun banc je n'ai entendu de critique du paquet présenté par le Gouvernement.

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