Vous interrogez Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur la situation du centre hospitalier d'Ambert.
Comme vous le savez, le schéma régional d'organisation des soins ne préconise pas la fermeture de l'activité de chirurgie, malgré une très grande fragilité liée à une activité réduite et surtout au petit nombre de praticiens – chirurgiens et anesthésistes – dont elle bénéficie.
Après la création du SMUR, qui a permis de structurer la prise en charge, il faut désormais mutualiser les moyens avec le centre hospitalier de Thiers, afin d'éviter que les équipes ne soient isolées : cette mutualisation est un gage de qualité.
C'est dans cet esprit que l'ARH prépare un projet de territoire dont la mise en oeuvre va débuter dans les premiers jours de janvier avec l'appui d'un cabinet d'audit. L'offre de soins que propose le centre hospitalier d'Ambert est indispensable, mais il est impératif d'en redéfinir les contours.
Au-delà, je souhaite apporter trois précisions concernant la situation du centre hospitalier d'Ambert. Tout d'abord, les consultations de gynécologie sont bien effectuées à Ambert, au sein du centre périnatal de proximité, qui a remplacé la maternité. Ensuite, il faut trouver rapidement une solution permettant un retour à la normale sur le plan du management. Enfin, le maire d'Ambert vient d'informer l'ARH qu'il reprenait ses fonctions de président du conseil d'administration : cela traduit un apaisement de la situation et le retour à un fonctionnement normalisé des instances.
Ces éléments doivent être de nature à vous rassurer. C'est en tout cas le voeu de Roselyne Bachelot-Narquin.