Je souhaite interroger Mme la ministre de la santé sur le devenir de l'hôpital public de proximité d'Ambert.
La fermeture de la maternité d'Ambert – non loin d'Issoire – en juillet 2006, a entraîné la suppression de tous les soins gynécologiques dispensés dans l'arrondissement, qui compte près de 30 000 habitants. Ainsi, la prévention n'est plus assurée, notamment le dépistage en cancérologie pour l'ensemble des femmes, sauf pour les parturientes. Le plan Valencien constitue dans le même temps une épée de Damoclès sur le bloc opératoire, la chirurgie, les soins intensifs et le fonctionnement du SMUR vingt-quatre heures sur vingt-quatre. La situation financière est aggravée par la mise en oeuvre de la T2A à 100 % en 2008. Quant au paiement – légitime – des RTT, les conditions restent encore floues au regard des conséquences sur le budget de l'établissement.
Mais le devenir de l'hôpital d'Ambert est d'autant plus compromis que le directeur en place conduit une gestion drastique et hégémonique…