Je suis tout de même assez surprise par ce débat.
J'ai entendu M. le ministre, M. Ollier, M. Poignant. Tout le monde considère que c'est un concept extrêmement intéressant et qu'il faut aller plus loin. M. Ollier nous dit qu'il faut des indicateurs normés, mais, s'ils sont normés, ils sont figés on le voit bien pour le PIB. Il faut pouvoir les faire évoluer au fur et à mesure que nos modes de production et de consommation évoluent.
On pourrait donc commencer à étudier cette problématique écologique pour mesurer non pas le développement durable mais l'impact des activités humaines sur la planète. L'impact économique, on le connaît. Il faut trouver d'autres outils nous permettant de mesurer l'impact social.
Avec le bilan carbone et un certain nombre d'autres outils, l'empreinte écologique est de nature à nous permettre de faire certaines évaluations. Cherchons à savoir comment on peut évaluer l'impact social de nos modes de production et de consommation, car, à vous entendre, je pense que nous pourrons jamais avancer et qu'on va reculer.
Je prends acte de ce qu'a dit M. le ministre, mais, dans dix ou quinze ans, on en sera peut-être toujours au même point. Je crains surtout que, sur les bancs de la majorité, ce soit le concept de décroissance mal compris qui fasse peur et que personne n'ose le dire.
Le groupe socialiste votera pour le passage à la discussion des articles.