Je suis dans l'obligation d'intervenir parce que le rapporteur n'a pas tout dit à l'Assemblée. Il s'agit ici de voter une proposition de loi, et non de nous engager dans une déclaration d'intention. Chaque fois que c'est possible, nous essayons de voter de bons textes de loi. S'agissant de votre proposition, nous sommes d'accord sur l'intention, mais pas sur le dispositif tel que vous le proposez, car nous avons considéré en commission qu'il était imprécis et insuffisant. Je reviens à mon précédent propos. Je vous demande de faire confiance au travail que le ministre d'État a confié à ses collaborateurs à travers le commissariat général, au travail que le Premier ministre a demandé au Conseil économique, social et environnemental et au travail de notre commission. En effet, M. Poignant vous l'a dit, nous avons décidé – et vous sembliez d'accord sur ce point – que la commission des affaires économiques, à travers sa sous-commission de l'environnement présidée par M. Alain Gest, travaillerait sur les mêmes pistes et concourrait à la bonne définition de ce concept de l'empreinte écologique. Attendons que ces travaux soient achevés. Quelques mois suffiront. Mais il est impossible pour nous aujourd'hui d'accepter de passer à la discussion d'un dispositif tel que vous l'avez proposé.