Au nom de la réduction du déficit imposée par l'Union européenne, le Président de la République et son gouvernement à la solde du MEDEF (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire) ont décidé de détruire tous les acquis obtenus en 1936, 1945, 1968 et au terme de bien d'autres rapports de force. Il ne se passe pas une journée sans mouvement de protestation : hier, les enseignants et les étudiants, les pêcheurs, les ouvriers portuaires, les agriculteurs (« La question ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire), les buralistes, les routiers, les personnels médicaux ; aujourd'hui, de nouveau, les fonctionnaires et les cheminots, et des centaines de milliers de mécontents sont encore attendus le 17 juin.
Le revers électoral de mars 2008 ne vous aura pas suffi : vous maintenez le cap ! Pourtant, des solutions, des moyens existent pour répondre aux besoins de la population. (« La question ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) La révision à la hausse des salaires, la relance du pouvoir du d'achat sont indispensables quand sept millions de nos concitoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Les exonérations de cotisations patronales atteignent 27 milliards d'euros par an. Les entreprises du CAC 40 ne se sont jamais aussi bien portées et les revenus de leurs dirigeants ont augmenté de 58 % en 2007 !