Monsieur de Courson, vous avez indiqué à plusieurs reprises, qu'il fallait gagner ce point de croissance supplémentaire, et je suis évidemment d'accord avec vous. Je n'oppose pas les mesures qui permettent de fluidifier le marché du travail, les mesures qui tendent à redonner du pouvoir d'achat ou de la confiance, ou celles qui recréent de la compétitivité dans nos entreprises. Des visions probablement un peu théoriques permettent de faire de la différence entre la compétitivité, la demande et l'offre, mais, en réalité, l'économie d'un pays, c'est un peu tout cela en même temps et c'est tout cela qu'il faut traiter.
Nous espérons atteindre le taux de croissance de 2,5 % que nous avons choisi pour 2008, et peut-être sera-t-il supérieur si l'économie française redémarre. En tout cas, nous essayons d'avoir une vision optimiste des choses.