Tel qu'il est présenté, l'amendement tend à créer une ligne dédiée. Peut-être est-il pour le moins difficile de le faire entre Le Havre, Rouen et Paris du fait de la configuration du terrain : il y a embouteillage sur le sol, surtout à l'entrée de la région parisienne.
Mais je rappelle tout de même qu'il y a urgence : il faut donner un coup d'accélérateur au contournement fret de la région parisienne – là réside également la difficulté – afin que les ports du Havre et de Rouen soient le plus rapidement possible reliés non seulement au Nord de la France, mais aussi à l'Est et au-delà, car ils ont vocation à desservir le centre de l'Europe. Ainsi, Prague ou Budapest, que l'on mentionne souvent, sont situés dans leur hinterland.
En outre, parmi les grands desseins et les grands axes propres à une loi d'orientation, que nous évoquions tout à l'heure, il existe un autre projet : l'ouverture vers le centre et vers le sud de ces deux ports de la Basse-Seine. Nous y reviendrons.
Monsieur le ministre, pourquoi ne pas mettre au moins à l'étude une desserte directe dédiée, étant donné l'importance croissante de ces deux ports ? Vous ne pouvez vous contenter de repousser cette demande !