Vous avez parlé des difficultés de la Sécu, mais c'est vous qui les créez en élargissant sans cesse le trou, en supprimant des cotisations sociales pour beurrer la tartine de ceux qui sont déjà des privilégiés ! Il y aurait une bonne formule : vous parlez de démocratie, le Président de la République en tête ; il a le droit d'en parler, mais ce serait plus convaincant s'il pratiquait… De ce point de vue, il a des marges de progressions. Pour la sécurité sociale, rien ne vaudrait la démocratie. Après tout, qui finance la sécurité sociale ? Ce sont les salariés pour l'essentiel. Revenons au système ancien, qui était démocratique : qu'elle soit gérée par les représentants des salariés. Vous savez que cela a été supprimé il y a déjà un certain temps.
Monsieur le ministre, vous avez tout à l'heure évoqué la fraude. Voilà une volonté qui sonne doux à nos oreilles, sauf que, là encore, entre ce que vous dites et ce que vous faites, il y a un pas. Que faites-vous contre ceux qui escroquent les finances publiques alors qu'ils sont assujettis à l'ISF ?