Monsieur le ministre, vous avez dit, à propos du service public, qu'économie n'est pas synonyme de détérioration, que ralentir la dépense ne voulait pas dire que le service public serait moins bon. Il faudra que vous nous expliquiez comment cela marche à l'école ou à l'hôpital public. Tous ceux parmi nous qui sont maires et qui président un conseil d'administration le savent, y compris à Paris dans les hôpitaux de l'APHP : aujourd'hui, même pour des pathologies graves, il faut attendre des semaines et parfois des mois pour obtenir un rendez-vous ! Vous pourriez me faire remarquer que cela raccourcit les circuits puisqu'à un certain moment il n'y a plus besoin d'aller à l'hôpital : il suffit d'aller directement aux pompes funèbres ! Vous êtes en train de plomber la santé publique.