Nous devons cependant être bien conscients que nous aurons à supporter en 2008 des contraintes probablement plus fortes qu'en 2007, du fait en particulier de la hausse des taux d'intérêt : en dépit d'une stabilisation en volume de la dette, cette hausse provoquera une dépense supplémentaire d'environ un milliard d'euros dont il faut d'ores et déjà prévoir le financement. Le poids du passé se fera également sentir par la progression mécanique des dépenses de pensions, qui à elles seules représentent deux milliards d'euros.
Mais si l'on excepte ces deux héritages du passé, l'accroissement du poids des intérêts et des pensions, les autres dépenses connaissent une stabilisation en valeur, c'est-à-dire une progression égale à zéro, qu'il faut conserver en 2008.
Il faudra, tout en maintenant cette stabilité de la dépense, financer nos priorités : la dernière tranche de la loi de programmation militaire, qu'il ne faut pas oublier et qui suppose un certain nombre de crédits de report ; le soutien à la recherche, qu'il faut porter à 3 % du PIB, et…