Orienter massivement le transport vers le transport fluvial ne doit pas nous exonérer de préserver les milieux aquatiques, continental et estuarien, en métropole ou outre-mer, compte tenu de leur fragilité. On a tendance à penser, à un moment où l'on essaie d'harmoniser les activités humaines avec la préservation de l'environnement, que le transport fluvial n'aurait pas d'impact sur l'environnement. Ce n'est pas le cas. Les estuaires sont souvent le refuge de poissons migrateurs :celui de la Gironde en accueille huit espèces. Si l'on y développe de façon massive le transport fluvial, l'impact sur l'environnement est inévitable. Il convient de préciser que cela doit se faire en respectant les milieux aquatiques.