Mon rappel au règlement porte sur les conditions d'accès, et donc de travail, au Palais Bourbon.
Voilà vingt-huit ans que je siège dans cette maison. Or, je constate, depuis quelque temps maintenant, la dégradation d'un certain nombre de services. Hier, j'ai assisté avec trois de mes collègues à une réception dans une ambassade. Nous sommes revenus entre vingt heures et vingt heures trente au Palais Bourbon où nous avons trouvé partout portes closes. Il était quasiment impossible d'accéder à nos bureaux.
Alors que nous étions mercredi, et qu'une séance, certes un peu exceptionnelle, avait eu lieu l'après-midi, le Palais Bourbon était telle une boutique dont on avait baissé le rideau. Non, l'Assemblée nationale n'est pas une boutique, que l'on ferme quand cela arrange les uns ou les autres.
Je le répète : à notre grand effarement, tout était clos, tout était éteint alors qu'il n'était que vingt heures quinze. Or ce n'est pas normal. Cela participe d'ailleurs, hélas ! d'une dégradation enregistrée depuis quelques années, et que je regrette beaucoup, dans un certain nombre de domaines sur lesquels je ne m'étendrai pas ce matin faute de temps.
Le samedi, le dimanche, beaucoup de portes sont closes. Or nous devons avoir accès à l'Assemblée nationale jour et nuit, tous les jours de l'année. Ce qui s'est passé hier m'étonne beaucoup. Je vous demande de transmettre cette protestation à qui de droit.