J'entends votre argument sur la ruralité, monsieur le secrétaire d'État, à condition que les choses soient encadrées. Mais la vraie difficulté, aujourd'hui, elle se pose en agglomération. Je crois que vous avez vous-même participé à l'inauguration de la réouverture d'une ligne entre Cannes et Grasse, qui avait été fermée il y a quarante ans. Si elle n'avait pas été préservée, il n'aurait pas été possible d'installer, avec l'aide du conseil régional, un TER entre Cannes et Grasse. Et des exemples comme celui-ci, on en trouve dans toute la France.
Je suis assez favorable au principe que vous me proposez, qui serait de préserver les lignes désaffectées en agglomération, non pas au sens administratif du terme mais au sens de l'INSEE, puisque les intercommunalités ne sont pas forcément organisées en communauté d'agglomération. Si vous en êtes d'accord, nous pourrions rectifier l'amendement en insérant, après le mot : « désaffectées », les mots : « en agglomération ».