De toute évidence, le Grenelle sonne le grand retour du ferroviaire, des transports en commun en site propre sous toutes leurs formes.
On revient depuis quelques années – et ce mouvement va être accentué avec ce texte – à ce qu'a fait la France dans les années 1925-1930, au siècle précédent. Nous avons, partout sur notre territoire, des traces du passé qui, au moment où toutes les collectivités ont besoin de maîtriser de l'espace et du foncier pour leurs projets de transports en commun en site propre, seraient très utiles.
Partout, le long des routes, vous voyez, sous les herbes folles, ici ou là, des vestiges de telle ou telle ligne fermée en 1934, en 1940, à la fin de la guerre, dans les années cinquante.
Je dis que la première précaution à prendre, dans le cadre de ce Grenelle, c'est d'interdire purement et simplement que ces lignes, qui restent encore disponibles en termes d'espace foncier, puissent être utilisées à un autre usage que la mise à disposition exclusive, soit de transports ferroviaires, soit de nouveaux transports en commun en site propre.