Je conclus en évoquant les stock-options, dont l'esprit a été véritablement détourné. Ce qui à l'origine était un bon moyen, pour les entreprises ne dégageant pas de bénéfices et ne disposant pas de cash, de rémunérer ses salariés avec du papier en espérant qu'il prenne un jour de la valeur, devient une pratique parfaitement illégitime pour des entreprises de plus de cinq ans d'ancienneté et dont les bénéfices sont garantis, dans la mesure où elles sont détentrices de marchés captifs. Interdire ces stock-options ne nous ferait pas revenir à l'économie administrée ; cela permettrait seulement de faire prendre conscience que la disparité des fortunes, des revenus et des patrimoines est source de multiples maux. Se borner à polémiquer et refuser de voir les problèmes auxquels sont confrontés tous les Français, c'est préparer des jours bien malheureux à notre pays. Vous qui appeliez à l'unité nationale, madame la ministre, donnez donc l'exemple en acceptant ces simples mesures de justice et d'équité ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)