La situation est la même ici, cher collègue : lorsqu'il est temps d'expliquer à l'Assemblée nationale que la rémunération des ministres doit être fixée à tel ou tel niveau, croyez-moi : les demandes en sont bien modérées ! Ainsi, songez que c'est la première fois qu'un Président de la République fait fixer sa rémunération par notre Assemblée. Cela lui a pourtant coûté cher au plan politique. Sur le fond, toutefois, il a raison : au moins, il ne s'est pas comporté comme beaucoup des monarques républicains précédents qui « s'autofixaient » leur propre rémunération.