Si nous en sommes là aujourd'hui, c'est grâce au travail effectué par des associations comme AVEN et Mururoa e tatou.
En quoi cela nous gêne-t-il de reconnaître une crédibilité à ces associations ? Sur le terrain, pardonnez-moi de vous le dire, nous avons vécu des situations difficiles. Des personnes souffrent. À une certaine époque, nous avions ouvert des structures médicales pour examiner les malades. Aucun malade polynésien ne s'est alors présenté. Qui les défendait ? L'association Mururoa e tatou. En qualité de député polynésien, je ne suis absolument pas choqué par l'amendement qui vient d'être défendu.