Ces associations pourraient apporter une forme d'expérience. Le comité a beau être composé de personnes de qualité – magistrats, médecins et autres personnalités « ès qualités », disait mon collègue –, ces gens ne connaissent pas les circonstances des expériences. Ils vont s'en tenir aux zones définies dans lesquelles il fallait se trouver à tel moment, faute de quoi le dossier ne sera pas retenu. Mais pour reprendre l'exemple des marins que j'ai cité dans mon propos liminaire, si le marin est retourné plusieurs heures plus tard sur le point d'impact, il risque très fortement d'être contaminé. Qui peut le savoir à part ceux qui se sont trouvés sur les lieux ?
Notre objectif est donc non seulement d'assurer la représentativité par la présence d'associations de victimes – ce qui existe déjà pour l'amiante –, mais aussi d'apporter la plus-value de leur expérience pour arriver à une plus juste indemnisation.