Ces hommes et ces femmes ont servi la France, c'était leur devoir, c'est leur honneur. Notre honneur à nous, mes chers collègues, c'est de voter aujourd'hui une loi juste et équitable envers ceux qui ont souffert pour doter la France de la dissuasion nucléaire. Jamais aucune indemnisation ne suffira à compenser les souffrances qu'eux et leurs familles ont endurées, endurent encore et endureront, mais cette loi aura le mérite de reconnaître leur sacrifice et de leur apporter une forme de réparation. J'ajoute que ce texte constitue un signe fort en direction des forces armées.
Mes chers collègues, permettez-moi de vous rappeler qu'aujourd'hui, plus encore qu'à chacune de nos séances, nous devons apporter à nos débats, ainsi qu'à votre texte, monsieur le ministre, un supplément d'humanité, un supplément d'âme. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)