Je ne dis pas qu'il ne faille faire aucune recherche concernant les piles à combustible. Je dis simplement qu'elles ne donneront jamais lieu à une utilisation massive, dans les voitures électriques par exemple ; jamais ! Nous ne verrons jamais 800 millions de voitures rouler avec une pile à combustible. Et pour cause : ce sont des puits énergétiques. Qu'elles servent à alimenter des batteries de taille réduite, pour des téléphones portables par exemple, que l'on recharge non pas une fois par jour, mais une fois par mois, pourquoi pas – et encore. Est-ce vraiment utile ? Ne commençons pas par les détails : parlons des gros sujets ! Évitons les échappatoires. L'essentiel, c'est la réduction des gaz à effet de serre et de la consommation d'énergies fossiles.
Voilà pour les piles à combustible, objet de mon amendement n° 373 . Je passe sur l'amendement n° 376 , qui a trait à l'amélioration des plantes. L'amendement n° 375 rectifié concerne la captation et le stockage du dioxyde de carbone : encore une échappatoire, ou un loophole, comme on le dit en anglais à Copenhague. Enfin, l'amendement n° 374 a trait à la filière hydrogène, liée à la pile à combustible.
Je le répète : vive la recherche ! J'ai été chercheur pendant vingt-cinq ans : c'est une activité formidable. Ne croyons pas pour autant que la recherche, en particulier dans ce type de filières, débouchera sur des applications massives qui nous éviteront de faire l'effort nécessaire à la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre et de notre consommation de carburants, laquelle est notre seul objectif ; tout le reste n'est qu'échappatoires.