Cet amendement vise à lancer le débat sur l'opposition, qui n'est pas seulement lexicale, entre « agrocarburants » et « biocarburants ». Je propose ainsi d'insérer, avant l'alinéa 1, l'alinéa suivant : « Un décret établira une distinction entre les “agrocarburants” obtenus à partir de cultures spécifiques à vocation énergétique et les “biocarburants” de source ligno-cellulosique, notamment le bois, les feuilles, la paille, ou issus de résidus de produits alimentaires. »
Le problème ne se limite pas à l'interprétation du préfixe « bio ». Le vocabulaire devrait en effet prendre en compte l'origine : on ne peut confondre les agrocarburants, issus de cultures spécifiques – avec toutes les conséquences que celles-ci peuvent avoir sur l'environnement et, surtout, pour les pays en développement –, et les biocarburants, lesquels ne font l'objet d'aucune culture particulière.