Madame la présidente, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, l'outre-mer, comme vous le savez, a été victime du laxisme des gouvernements successifs, lesquels ont fermé les yeux sur l'utilisation du chlordécone, malgré des interdictions formelles liées aux conséquences irréversibles de ses molécules sur les sols et la santé humaine.
S'il n'est pas opportun de lancer aujourd'hui une polémique visant à établir la responsabilité de tel ou tel, il m'appartient tout de même de profiter de l'occasion qu'offre ce projet de loi pour inciter le Gouvernement à mettre enfin en oeuvre un véritable plan de décontamination offrant des garanties environnementales, économiques et sociétales.
La recherche en matière de plants utilisables comme biocarburants revêt, pour nos territoires, un caractère de grande importance, puisque ces plants pourraient contribuer à la dépollution des sols contaminés, ouvrant ainsi la voie à une diversité agricole non négligeable et au maintien du paysage rural, lequel est indispensable à un aménagement du territoire harmonieux.
Bien évidemment, cette reconversion doit s'accompagner de dispositifs visant à prendre en compte, le cas échéant, la diminution de revenus des exploitants propriétaires des terres concernées.