Je veux dire à Mme Lepetit que personne ne remet en cause l'existence du STIF – c'est d'ailleurs moi qui ai, à l'époque, préparé le projet de loi aboutissant à la décentralisation de cette autorité, qui a actuellement un rôle d'exploitation. Cependant, avec les projets pour l'Île-de-France que Christian Blanc, Jean-Louis Borloo et moi-même préparons sous l'autorité du Premier ministre, nous changeons de dimension, ce qui nécessitera la mise en place d'un établissement ayant compétence pour construire les infrastructures nouvelles. Je pense notamment à la rocade de métro automatique, prévue à l'article 13, qui permettra de réaliser en une seule tranche un projet que la majorité des Franciliens jugent excellent.
Comme l'ont rappelé le Premier ministre et M. Blanc, il est hors de question de prendre des décisions en matière de transport en Île-de-France sans procéder à une concertation entre l'État, le STIF, la région Île-de-France, les départements et la ville de Paris – j'ai vu, à ce sujet, que M. Le Bouillonnec avait été élu président de Paris Métropole – et, bien sûr, à un travail en commun.