Je vous remercie infiniment d'avoir écouté mon appel, madame Branget. Il est important que chacun comprenne, dans cet hémicycle comme au Sénat, que le transport fluvial est un mode d'avenir. Je rends hommage à M. Rocard, qui avait mis fin à ce que l'on appelait le « tour de rôle », lequel consistait, pour les bateaux, à attendre les uns derrière les autres pour procéder aux embarquements, de sorte que le trafic fluvial déclinait.
Sur les grands axes – le Rhône et la Saône, les canaux de la Moselle et du Rhin –, on constate certes une légère diminution du trafic, mais moins marquée que pour les autres modes de transport. Aux transports classiques de matériaux ou de carburant s'ajoutent maintenant ceux de conteneurs ou de « blanc » – les grands supermarchés de la région parisienne reçoivent ainsi, en provenance du Havre ou de Rouen, des réfrigérateurs ou des lave-vaisselle.
La France a la chance d'avoir de grands espaces déjà desservis ; d'autres, comme une partie du Sud-Ouest, ne le seront jamais en raison de la géographie. Reste que, s'il existe un consensus dans votre assemblée au sujet du développement du transport fluvial, je réitère solennellement, madame Branget, mon engagement, et vous remercie de votre compréhension.