Les Alsaciens et les Francs-Comtois ne veulent pas mourir une seconde fois, après avoir été assassinés en juin 1997. On voudrait aujourd'hui leur donner le coup de grâce en les écartant de tous les débats et de toutes les études à venir.
Je vous demande seulement, monsieur le secrétaire d'État, de revoir l'ensemble de notre politique en matière de transport fluvial, de tout évaluer, afin d'assurer un maillage de notre réseau magistral et de développer nos vitrines maritimes : c'est autant l'intérêt du port de Marseille que de celui du Havre.
Vous avez pris un engagement ; si vous nous confirmez que la porte ne nous sera pas fermée pour étudier une rédaction commune, d'ici à la lecture au Sénat, avec nos amis mosellans, nous sommes ouverts au dialogue. Mais nous voulons rester dans la course : vous pouvez, je pense, le comprendre.
Dans ces conditions, je suis disposée à retirer mes trois amendements. (« Très bien ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP.)