Je vous remercie, monsieur le secrétaire d'État, pour votre apaisante réponse.
Nul ne conteste que les liaisons fluviales à grand gabarit présentent un intérêt indéniable pour l'environnement et le développement durable. Or, depuis l'abandon du projet Rhin-Rhône, rayé d'un trait de plume, en 1997, par la ministre de l'environnement de l'époque, le développement du transport fluvial a malheureusement été négligé, non seulement dans le Grand Est, mais un peu partout en France. Le Grenelle lui redonne ses lettres de noblesse : tant mieux.
La liaison Saône-Rhin semble prometteuse, tant en ce qui concerne les prévisions de tonnage du fret que la desserte des régions concernées. Le sénateur Francis Grignon, au sujet duquel M. Le Déaut a tenu des propos un peu excessifs ce matin, n'a pas voulu, loin s'en faut, déterrer la hache de guerre : l'amendement qu'il a présenté tendait seulement à permettre la poursuite des études, pour la liaison Saône-Moselle comme pour la liaison Saône-Rhin. Les deux projets ne sont peut-être pas à mettre au même niveau aujourd'hui, mais ne fermons pas définitivement la porte au second, car il est porteur de beaucoup d'espoirs. J'ajoute qu'il n'est absolument pas antinomique avec un développement des lignes TGV.