Monsieur Hirsch, vous ne pouvez pas vous désintéresser des autres questions, et M. Woerth le sait très bien. Le débat sur le financement des collectivités locales, qui mettent en oeuvre les politiques de l'État et qui sont à l'origine de 73 % de l'investissement public, est devant nous, de même que la modification des règles de la DSU. Vous ne pouvez pas vous contenter de ne voir qu'un seul aspect de la question du financement de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté. Cette question est bien au coeur du débat politique, et je souhaite que celui-ci ait lieu dans des conditions normales, c'est-à-dire pas après minuit. C'est cela que je demande, et rien d'autre, monsieur Hirsch.
Je suis prêt à poursuivre le débat avec vous, car c'est un vrai débat. Je sais vos efforts pour faire voter le RSA et je ne mets pas en cause votre sincérité. Mais je m'adresse au Gouvernement et à la majorité tout entière qui, parce que la question du bouclier fiscal passe mal dans le contexte de la crise financière, voulaient en finir le plus vite possible. Nous, nous voulons que le débat ait lieu, et pas en pleine nuit, pour que les Français puissent se faire une opinion. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)