…que le Gouvernement n'accepte pas, pour financer un revenu destiné aux plus pauvres, aux plus modestes de nos concitoyens, de mettre de côté ce bouclier fiscal, au moins dans le cadre de cette loi – nous ne parlons que de cela ce soir.
Certains de mes collègues interviendront sur la proposition de plafonner les niches fiscales ; mais cela n'a rien à voir. Si nous avons appelé de nos voeux ce plafonnement, il ne saurait venir se substituer à la mesure que nous demandons relativement au bouclier fiscal.
Le débat sur le RSA a été engagé dans une période où les perspectives de crise apparaissaient – pour le Gouvernement – moins sérieuses qu'elles ne le sont aujourd'hui ; il se poursuit dans un contexte où le Gouvernement et le Président de la République prétendent s'engager dans une lutte contre les revenus injustifiés – et injustifiables. Il ne paraîtrait donc pas illogique que vous acceptiez que ces patrons qui bénéficient de ces parachutes dorés, ces patrons français dont les revenus atteignent 4,5 millions d'euros par an, – soit le niveau le plus élevé d'Europe – contribuent, eux aussi, au RSA…