Toujours selon Mme la secrétaire d'État, « si ces formes d'emploi atypiques constituaient de façon habituelle une première étape vers des emplois stables à temps complet, il pourrait être souhaitable d'encourager les bénéficiaires de minima sociaux à les occuper. Mais les études disponibles montrent qu'en réalité, les chances, pour un travailleur à temps partiel, de retrouver un emploi à temps plein sont faibles. Un intéressement permanent à occuper de tels emplois comporterait donc des effets pervers pour les intéressés eux-mêmes, en les faisant passer d'un piège dans un autre. » Voilà un drôle de plaidoyer contre le RSA ! Il vient d'un membre du Gouvernement – qui ne l'était pas, c'est vrai, lors de la rédaction du rapport.
En somme, le RSA se révèle être un pari risqué.