Ce n'est pas parce que l'administration de l'éducation nationale a eu peine à maîtriser cet outil qu'il faut le supprimer du jour au lendemain ! Au contraire, c'est à elle d'assigner des missions précises et d'effectuer des évaluations détaillées, sans céder trop facilement à Bercy – qui, bien entendu, ne réclame qu'une seule chose : le retour des élèves dans les classes car, pour ce ministère, chaque professeur est chargé d'une classe de trente élèves. Point de pédagogie, point d'évaluation qualitative : le réflexe est bien connu, et, comme vous, nous l'avons combattu. De même, ne cédons pas à certains syndicats dominants de l'éducation nationale qui n'ont cessé, depuis des années, de réclamer le retour au bercail – c'est-à-dire dans les classes – des instituteurs spécialisés, de sorte qu'aucune tête ne dépasse et que plus aucune formation spécialisée ne soit offerte.
Pourrez-vous donc lancer une évaluation, monsieur le ministre, afin d'éviter, à l'avenir, d'avoir à chercher des possibilités de redéploiement parmi ces personnels spécialisés ?
(Les amendements identiques nos 76 , 79 , 81 , 82 et 87 ne sont pas adoptés.)