Il va de soi que je ne voterai pas cet amendement, monsieur le ministre, mais je tiens tout de même à vous confier ma réserve quant aux redéploiements prévus. Je comprends et j'encourage votre politique, car il n'y a de bon soutien que celui qui est fourni par le professeur des écoles dans sa propre classe. Je sais aussi qu'avec des moyens limités, vous devez donner une impulsion à l'éducation nationale tout en tenant compte des succès et des échecs du passé.
Pour avoir prôné le développement de la psychologie scolaire et, pour y avoir participé aussi, je ne peux admettre que l'on renonce du jour au lendemain à un dispositif qui a fait ses preuves. La psychologie scolaire a été utile à l'éducation nationale, et elle l'est toujours. Autrefois, les spécialistes manquaient ; aujourd'hui, les personnels ont été formés et apportent tout leur concours aux enseignants.
Il me semble que l'une des dérives du système a consisté à créer des réseaux, et non plus à utiliser ce que l'on appelait jadis les groupes d'action pédagogique – ou GAP – concentrés sur des écoles en difficulté.