Vous avez manipulé les chiffres à la veille de la clôture des comptes annuels, au point que le premier président de la Cour des comptes a estimé qu'on ne pouvait connaître avec précision la réalité du déficit, son appréciation variant de un à trois.
L'importance de cette amplitude légitime la question préalable de notre collègue François de Rugy, que nous serions bien inspirés de voter, les uns et les autres, afin de reprendre une par une les observations de la Cour des comptes et de les confronter à votre discours anesthésiant. (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine et du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)