Vous êtes il est vrai fort jeune, madame Mazetier, mais je pense tout de même qu'en 2002, vous étiez déjà concernée !
L'effort consenti en faveur des élèves handicapés est considérable, et il est donc inexact de dire que nous n'assurons pas leur accompagnement.
Quant à l'idée selon laquelle l'enseignement privé se verrait octroyer trop de moyens, elle est fausse : les 150 millions d'euros prévus correspondent aux 3 700 postes d'enseignants ; je ne serai pas le ministre qui dresse une forme d'enseignement contre une autre.
Plus surprenante encore est l'idée, proposée par l'amendement n° 108 , de transférer les 200 millions d'euros prévus au titre du plan « Espoir banlieues », pour lequel nous avons établi un principe de parité entre le public et le privé : instauration de l'accompagnement éducatif dans tous les établissements d'éducation prioritaire et création de postes – 500 dans le public et 100 dans le privé – dans les lycées difficiles. L'amendement me semble donc motivé par le désir de remettre en cause cette parité.
Bref, le Gouvernement est défavorable à tous ces amendements qui reviennent à prendre ici ce que l'on veut mettre là, ce qui n'est d'ailleurs nullement justifié au regard des dotations prévues.