Je présente mes trois amendements pour gagner du temps, mais je peux procéder autrement, monsieur le rapporteur.
On ne peut pas afficher un « plan Espoir banlieue » et ne pas accorder une attention accrue aux établissements publics situés dans les quartiers populaires, dans les zones d'éducation prioritaire. Nous vous donnons l'occasion de corriger cette petite contradiction entre les discours et les actes, car, je le répète, il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour. En matière budgétaire, l'amour passe par des postes et des moyens supplémentaires pour l'éducation prioritaire, en particulier dans le second degré.
Avec l'amendement n° 89 , sur lequel mes collègues reviendront en détail, il s'agit de mettre en valeur des gisements de moyens qui permettraient, par exemple, d'augmenter le nombre d'auxiliaires de vie scolaire, thème que nous avons insuffisamment abordé ce matin. Tous les chefs d'établissement, toutes les familles et les AVS eux-mêmes nous expliquent à quel point ce métier est indispensable mais difficile à exercer en raison de la précarité du statut.
Les 150 millions d'euros inscrits au programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degré » pourraient ainsi permettre…