…l'effort important consacré à la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ; la mise en oeuvre d'une véritable campagne contre les fraudes et les infractions, d'autant plus inadmissibles quand elles touchent à la solidarité nationale ; la revalorisation des prestations familiales et la majoration de l'aide à la garde d'enfant, grandes oubliées des politiques socialistes.
Je salue le compromis trouvé à propos des mesures mises en place contre la iatrogénie. Il sera ainsi possible de mettre en oeuvre, dans certains EHPAD, sur la base du volontariat, une véritable expérimentation qui nous éclairera pour l'élaboration des PLFSS futurs. Grâce à cette mesure, on évitera, potentiellement, l'hospitalisation de 130 000 personnes âgées ou dépendantes qui consomment trop de médicaments, ce qui correspond à un coût de 320 millions d'euros. C'est un beau geste pour la promotion de la santé publique.
Ce texte répond aussi au désir d'égalité et de justice sociale de nos concitoyens.
Ainsi, nous avons voulu donner un espace de liberté supplémentaire aux salariés en leur permettant, sur la base du volontariat, de travailler après soixante-cinq ans. Rappelons l'exemple du professeur Montagnier qui a dû s'expatrier parce qu'en France, passé cet âge, il ne pouvait poursuivre son travail de chercheur. Je le dis sans hésiter, cette réforme est juste et généreuse, car elle n'institue pas une obligation, mais une permission. En effet, l'âge de la retraite reste fixé à soixante ans et celui où l'on peut la toucher à taux plein à soixante-cinq ans. Mais, désormais, ceux qui le souhaitent acquièrent la liberté de travailler au-delà.