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Intervention de Nathalie Kosciusko-Morizet

Réunion du 9 octobre 2008 à 9h30
Grenelle de l'environnement — Reprise de la discussion

Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'état chargée de l'écologie :

…y compris tarifaire. Avec le Grenelle de l'environnement, l'État reviendra aux côtés des agglomérations pour les aider à construire les tramways et les bus en site propre nécessaires. 2,5 milliards d'euros y sont consacrés hors Ile-de-France. Je ne veux pas ouvrir une bataille de chiffres avec M. Bono, mais je rappelle au passage que les périodes visées dans le Grenelle et dans le projet de loi ne sont pas les mêmes. En outre, le texte prévoit des aides sous la forme de prêts bonifiés, et un premier appel à projets sera très prochainement lancé.

Monsieur Albarello, s'agissant du RER A, le Président de la République a annoncé en mai dernier un plan d'urgence de remplacement de vingt-sept rames de RER à double niveau pour un montant de 600 millions d'euros. Les premières seront disponibles en 2010, et permettront d'augmenter les capacités de même que le confort. Pour le RER B, la continuité du service entre zones RATP et SNCF, expérimentée actuellement, deviendra pérenne. Le financement du projet indispensable dit « RER B + », est inscrit au contrat de projet pour 250 millions. L'État en a fait une priorité.

Monsieur Lesterlin, il est vrai que, dans le passé, nous avons trop négligé l'entretien de nos réseaux. Ce constat est maintenant partagé par les différents acteurs. Nous devons trouver un meilleur équilibre entre le développement du réseau et son entretien. Depuis l'audit réalisé en 2005 par l'École polytechnique de Lausanne, l'État a engagé un plan de rénovation du réseau qui a permis en deux ans de passer de 400 kilomètres à 600 kilomètres de voies régénérées par an. Nous consacrons aujourd'hui plus d'un milliard par an à cet effort. Il sera poursuivi et accru puisque L'État y consacrera progressivement 400 millions d'euros de plus.

Notre ambition en faveur des nouvelles lignes à grande vitesse ne sera pas affaiblie. La loi prévoit le lancement de 2000 kilomètres de lignes nouvelles d'ici à 2020, en concertation avec les collectivités territoriales, notamment les régions. C'est l'occasion de préparer l'avenir du réseau LGV au-delà des projets inscrits en 2003. Bien sûr, Monsieur Proriol, Monsieur Lesterlin, le projet Paris-Clermont en est un élément important.

De même, il est évident, monsieur Queyranne, que l'État n'élaborera pas seul le schéma national d'infrastructures. D'ailleurs, l'Association des régions de France a été pleinement partie prenante du comité opérationnel qui portait sur les lignes nouvelles et le réseau classique.

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