Je vais le faire, monsieur le président, mais permettez-moi auparavant de saluer et de remercier le président Ollier qui, par esprit d'ouverture et de dialogue sans doute, a permis que, dans l'ambiance studieuse et cordiale de la commission, soit projeté un documentaire présentant le parc amazonien de Guyane, dont l'enjeu est colossal. Il mesure 3,4 millions d'hectares. À l'échelle de l'Amazonie, le Brésil a un parc de 4 millions, le Venezuela de 3,5 millions. Je remercie également le rapporteur, M. Jacob, d'avoir donné son accord.
Dans les outre-mer plus qu'ailleurs, la géographie – inventée, il faut le rappeler, par les philosophes grecs, qui avaient autant le souci des hommes que de la nature – « peut servir autant aux besoins des peuples qu'aux intérêts des chefs ». C'était la formule de Strabon. On voit l'intérêt des chefs, soucieux d'être vertueux aux yeux du monde. On voit moins les réponses apportées aux besoins des peuples.
Je remercie également M. François Brottes pour l'accompagnement des amendements. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)