Nous souhaitons que le Parlement ait connaissance du contenu des accords de coopération et de défense, qui engagent parfois nos troupes sur des théâtres d'opérations extérieures, à l'instar de ce qui a pu se passer au début des années 90 et jusqu'en 1994 au Rwanda.
Enfin, nous souhaitons que le règlement intérieur de l'Assemblée nationale puisse définir les conditions dans lesquelles cette information interviendrait, car nous sommes nous aussi sensibles à l'esprit de responsabilité.
Pour conclure, il appartient à la majorité de savoir, sur ce sujet très symbolique comme sur d'autres, si elle veut ouvrir les portes à nos amendements de manière à permettre un véritable rééquilibrage de nos institutions et à faire en sorte que l'opportunité qu'elle a offerte à la représentation nationale soit l'occasion d'une véritable refondation de nos institutions. Si, au contraire, elle n'entend pas les ouvrir, ce sera pour la représentation nationale et pour nos institutions une très belle occasion manquée. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)