Ce n'est pas moi, disais-je, mais M. Grand, un membre de l'UMP, qui déclare : « Ça ne me choque pas qu'on procède à un redécoupage des circonscriptions, mais annoncer cela pendant le débat sur la réforme des institutions alors qu'avec certains collègues, je m'apprête à voter contre le texte, n'est pas innocent. C'est au mieux une maladresse, au pire une pression indigne qui sonne comme un avertissement. » J'espère que M. Grand ne dit pas tout haut ce que beaucoup de députés – et pas seulement dans la majorité – pensent tout bas. Je tiens à vous le dire, monsieur le Premier ministre, car ce n'est pas acceptable ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)