Or, jusqu'à Nicolas Sarkozy – à l'exception de l'importante réforme voulue par Jacques Chirac en 1995, que l'on a parfois tendance à oublier alors qu'elle a ouvert la voie à bien des évolutions –, rien n'a été fait pour aller dans ce sens. Ceux qui, dans l'opposition, dénonçaient avec outrance un « coup d'État permanent » se sont parfaitement accommodés des institutions une fois parvenus au pouvoir.