Vous avez raison de dire, monsieur Blisko, que l'Androcur n'est pas un produit anodin et que ce traitement anti-hormonal doit en principe être prescrit par un endocrinologue. C'est ce qu'indique d'ailleurs l'AFSSAPS dans le rapport public qui accompagne l'autorisation de mise sur le marché de ce médicament, conformément aux recommandations de bonnes pratiques et de bon usage du médicament. Cependant, exiger dans la loi que ce médicament – absolument indispensable dans certains protocoles de prise en charge – ne puisse être prescrit que par un endocrinologue serait dommageable, non seulement en raison du manque criant de ces spécialistes, comme vous l'avez souligné, mais aussi parce que cela gênerait le renouvellement de la prescription. C'est pourquoi votre amendement, s'il répond à des intentions louables, me paraît incongru du point de vue pratique. Vous êtes médecin, je suis docteur en pharmacie : nous sommes faits pour nous compléter ! (Sourires.)